A travers mon quotidien d’attentionnelle et sous forme de chroniques, je vous ferai decouvrir un univers bien particulier, que partagent seulement 4% des personnes.
jeudi 23 septembre 2010
Di?s que l’anxiete est en train de me rendre dingue (suite)
Pour vous montrer jusqu’a quel point l’anxiete peut aller, je vais vous raconter les evenements des derniers semaines.
Me sentant particulierement deprimee, j’ai decide d’aller au cinema pour me changer nos remarques. C’est vrai que je n’ai pas choisi le film le plus calmant : Le dernier exorcisme. Toujours est-il que quand reste venu le moment, pour le pretre, de faire le premier exorcisme, je ne sais pas et cela s’est passe mais J’me suis soudainement sentie la tete vide et des pieds au beton. Tout a coup, je ne pouvais plus penser a rien et c’est tel si la conscience d’etre en vie avait fichue le camp. Une sensation tout–a-fait effrayante, croyez-moi. Mon coeur s’est emballe, ma tronche semble s’i?tre mise a tourner et j’etais sur le bord de perdre connaissance. Donc, ne voulant nullement etre le spectacle une soiree (apres bien, c’etait la soiree que les gens etaient venus voir, pas moi!), j’ai quitte la salle en deux temps trois mouvements.
J’me foutais des regards de curiosite qu’on me jetait : je devais m’en aller de la rapidement ! Direction : salle de bain pour me rafraichir. La, je me suis jetee de l’eau a la figure, ce qui a apaiser quelque peu puis, je suis sortie du cinema a Notre grande course : je devais aller a l’hopital ! Moi n’ayant jamais ete folle de vitesse, je n’avais jamais pris la route aussi vite, croyez-moi! Je brulais les feux rouges, je depassais en trombe et j’ouvrais les fenetres, l’air climatise et Notre musique. L’ACV et la syncope me guettaient, c’etait sur ! Je risquais meme de ne jamais me rendre a l’hopital ! Je me suis fait bientot coller au cul : oh non ! Notre police ! Ne manquait plus que ca ! Ben f*?% ! Qu’ils me donnent un ticket une fois la-bas ! Je ne pouvais plus tarder : j’ai ete mes ri?ves qui etait en jeu !
Rendue a l’urgence, je me suis engouffree dans la salle de triage, en decrivant l’ensemble de faire mes symptomes. Elle a pris ma temperature et la pression arterielle.
– Vous etiez prise dans du beton ? m’a demande l’infirmiere. – Non, nullement pour vrai ! C’est une facon de parler ! C’etait une sensation !
Espere de connasse !
– environ tete qui tourne ? – Ben. c’est moins pire. – Et les picotements ? – i nouveau un brin. – en deux jambes ? – Est-ce que c’est 1 AVC ? – Non, surtout si les picotements etaient dans les deux jambes. Dormez-vous bien ces temps-ci ? – Ben, pas vraiment mais. – C’est de l’hyperventilation. – Ben la . Ca peut pas etre dans ma tete : je feelais tellement mal ! J’aimerais qu’on m’hospitalise ! Si c’est dans ma tete, je suis nullement en etat de bouger ! J’ai trop peur de me sentir comme ca rendue chez moi ! – Ca ne fonctionne pas comme ca, Madame. On n’hospitalise plus autant qu’avant. Vous devez voir le medecin, avant. C’est lui qui va decider ca. – Ah bon. Ok. – Allez vous asseoir en attendant et si vous ne vous sentez jamais beaucoup, revenez me voir. – Ok. Remerciements. Bonjour.
Decue et frustree contre l’infirmiere, je me suis lentement dirigee vers la salle d’attente. Eh bien ! Croyez-le ou non mais peu a peu, mes symptomes devenaient de moins en moins intenses. J’me sentais soudainement mieux ! Etrange, tout de meme ! Je commencais a croire l’infirmiere : ca ressemblait a une hurle d’anxiete ! Mais comment l’anxiete pouvait-elle me faire sentir ainsi ?!
Manquant d’argent concernant payer mon stationnement et voulant juste me coucher, j’ai quitte brusquement l’urgence de l’hopital, esperant que la sensation de pi?te cardiaque ne reprenne pas chez lovestruck application de rencontre moi !
Le surlendemain, la meme sensation. Avec des crises de larme et d’hysterie en prime. Belle image a mon fils ! Direction : hopital. L’infirmiere, qui reste une nouvelle, prend i nouveau ma pression et la temperature.
– Est-ce que je fais en temperature ? Ma pression reste haute ? – Non, aucune temperature et la pression reste belle. Vous m’avez l’air stressee. – Oui, un brin, c’est normal ! J’me sentais tellement en gali?re ! J’avais les pieds et les bras qui picotaient, la sensation d’la tete qui est vide, plus capable de penser, de parler, etourdie quand je bouge la tete, nausees. – Pas vomi ? – Non. – Avez-vous commande du tilenol ? – Non. – Sentais ? C’est moins pire ? – Ben. quelque peu. – Ca a l’air etre du stress. Allez vous asseoir : le medecin vous examinera. – Ok. Remerciements.